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Cette page est consacrée à la gouvernance Internet.
Nous abordons tout d'abord la problématique de la gouvernance Internet
proprement dite, en passant en revue les différents organismes
impliqués dans la gestion du réseau Internet : ICANN, ISOC,
registres Internet régionaux.
Puis nous nous intéressons à la normalisation dans
le cadre de l'Internet : l'IETF (Internet Engineering Task Force) produit des
Internet-Drafts qui deviendront éventuellement des RFC (Request For
Comments), et le W3C (World Wide Web Consortium) est chargé de la
normalisation des technologies Web.
Nous traitons ensuite de l'historique du
réseau Internet.
Enfin, nous présentons quelques sites permettant d'effectuer une
auto-évaluation
de ses connaissances sur les technologies Internet et l'architecture
TCP/IP.
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Le site DiploFoundation propose, en annexe de son ouvrage "Internet
Governance - Issues, Actors and Divides" paru en 2005, un fascinant
tableau qui récapitule l'évolution de la gouvernance
Internet depuis son origine jusqu'à 2003 :
http://textus.diplomacy.edu/textusbin/env/scripts/Pool/GetBin.asp?IDPool=632
(document PDF, consulter l'annexe II pages 140/141, puis utiliser la
fonction de votre lecteur PDF permettant de faire pivoter le document
vers la droite)
Le tableau indique, pour chaque période de temps, les
différents acteurs impliqués dans la gouvernance
d'Internet, classés par type :
La page suivante 141 (pivoter le document à gauche puis zoomer) représente l'ensemble des sujets impliqués dans la gouvernance Internet, classés selon 5 axes (infrastructure et normalisation, juridique, socio-culturel, économique, développement).
La gouvernance Internet doit continuer à progresser dans le
cadre du processus SMSI (Sommet mondial sur la société de
l'information) organisé par l'ITU. Les différentes
étapes clés de ce processus sont représentées
sur cette figure de Marie-Anne Delahaut, disponible sur le portail
Wallonie-en-ligne :
http://www.wallonie-en-ligne.net/2005_Prospective-Internet/Processus-SMSI_WSIS-Process.htm
L'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est une organisation de droit privé, sans but lucratif, basée à Los Angeles. Elle est chargée de coordonner la gestion des identifiants uniques d'Internet (adresses IP, identifiants de protocoles, noms de domaine), ainsi que de superviser le système des serveurs racines. Cet organisme a été créé en 1998 afin de prendre en charge des fonctions dépendant auparavant du gouvernement américain, par le biais de l'IANA.
Voici donc l'organigramme de l'ICANN :
http://www.icann.org/general/icann-org-chart.htm
(cliquer sur le lien en bas de page)
L'ICANN se compose d'un Conseil d'Administration (Board of Directors)
censé représenter la diversité des parties prenantes
de l'Internet (secteurs d'activité, diversité
géographique et culturelle...). Il est composé de
directeurs désignés par les organisations supports, et
d'autres sélectionnés par un Comité de Nomination
(NomCom).
L'ICANN comprend également un ensemble d'organisations supports
(ASO, GNSO, ccNSO) et de comités consultatifs (GAC, ALAC, SAC,
RSSAC). Le GNSO est lui-même constitué de groupes
(constituencies) représentant les différents secteurs
d'activité concernés (registres, bureaux d'enregistrement,
FAI et opérateurs de backbones, utilisateurs du secteur marchand,
utilisateurs non commerciaux, organismes de propriété
intellectuelle).
Enfin, le TLG est chargé de l'expertise technique. Il est
composé de l'ETSI (European Telecommunications Standards
Institute), de l'ITU-T (International Telecommunications Union -
Telecommunication Standardization Sector), du W3C (World Wide Web
Consortium) et de l'IAB (Internet Architecture Board).
Où on peut vérifier que l'ICANN aime bien les
acronymes...
Comparer avec l'ancien organigramme de l'ICANN utilisé jusqu'en
2002 (disponible sur le site d'Olivier Ricou) :
http://www.ricou.eu.org/commerce-e/commerce-e/images/icann-org-chart2002.png
On notera en particulier que le DNSO (Domain Name Supporting
Organization) a été scindé en 2 (GNSO et ccNSO), que
le PSO (Protocol Supporting Organization) est devenu le TLG (Technical
Liaison Group) et que le "At Large Membership" est devenu l'ALAC
(At-Large Advisory Committee). De ce fait, le TLG et l'ALAC ne
participent plus directement au Conseil d'Administration (ils y nomment
seulement un membre non-votant), mais indirectement par le biais du
Comité de Nomination.
Cette excellente figure due à Éric Brousseau de
l'Université Paris X représente graphiquement la
nébuleuse d'acteurs impliqués dans la régulation
d'Internet et gravitant autour de l'ICANN :
http://www.brousseau.info/pdf/2004_EBSHSchemaInternet.pdf
(pivoter le document PDF à gauche et zoomer)
Le budget de l'ICANN est voté tous les ans par son Conseil
d'Administration. Il est toujours très discuté par les
différents acteurs en présence...
Voici le budget de l'ICANN pour l'année fiscale 2005/2006 (23
millions de $) :
http://www.icann.org/financials/adopted-budget-12aug05.html#ProposedBudgetSchedulesandNotes
Le tableau indique les différentes sources de revenus :
À des fins de facturation, les registres sont classés
selon leur taille : tier 1 (< 5 000 noms), tier 2 (5 000 - 50 000
noms) et tier 3 (> 50 000 noms). La note 28 en bas de page indique les
frais fixes pour les gTLD tier 3 (VeriSign, Afilias, PIR, NeuLevel, GNR,
RegistryPro).
L'Internet Society est une organisation professionnelle dont sont
membres à la fois des organisations et des particuliers.
Voici la liste des organisations membres de l'ISOC, classées par
niveau d'adhésion (Platinum, Gold, Silver, Executive,
Professional, Small Business, Start-Up) :
http://www.isoc.org/orgs/orgsbylevel.shtml
Les membres fondateurs sont indiqués par une
astérisque.
Et voici les cotisations annuelles en fonction du niveau
d'adhésion :
http://www.isoc.org/orgs/benefits.shtml
Les tarifs de l'Internet Society pour les particuliers sont ici
:
http://www.isoc.org/members/individual.shtml
Il est également possible pour les particuliers d'adhérer
à l'un des chapitres nationaux de l'ISOC. Voici la liste des
chapitres existants :
http://www.isoc.org/isoc/chapters/ch_active.php
(cliquer sur un pays pour avoir les coordonnées du chapitre
national correspondant)
et la liste des chapitres en cours de création :
http://www.isoc.org/isoc/chapters/ch_form.php
Voici enfin les tarifs de l'Internet Society France :
http://www.isocfrance.org/contacts/liste.php?ID=831
Le site officiel de la fête de l'Internet en France :
http://www.fete-internet.fr/
Le site officiel de l'Internet Fiesta (international),
sponsorisée par l'ISOC (Internet Society) :
http://www.internet-fiesta.net/
(cliquer sur le lien "Français" en bas de page)
Les registres Internet régionaux (RIR : Regional Internet
Registries) assurent la coordination et la gestion des ressources
Internet (adresses IP, numéros de système autonome) dans
les différentes régions du monde. Ces registres ont
été créés successivement :
Cette figure de l'AfriNIC représente les zones couvertes par
les registres Internet régionaux :
http://www.afrinic.net/images/rirs-map.jpg
L'ARIN fournit la liste détaillée des pays couverts par
chacun des registres régionaux :
http://www.arin.net/library/internet_info/countries.html
Cliquer sur les liens en haut de page pour obtenir les zones couvertes
par chaque registre.
Voici la carte de la zone LACNIC :
http://lacnic.net/en/sobre-lacnic/cobertura/
Le RIPE présente également la liste des pays qu'il
gère sous forme de cartes. Pour le continent européen
:
http://www.ripe.net/membership/maps/
Cliquer sur les liens "to Middle East", "to Asia" et "to Africa" pour
visualiser les pays gérés par RIPE dans les autres
continents. L'Europe au sens de l'Internet s'arrête-t-elle à
la Turquie ?
En cliquant sur un pays, on obtient la liste des fournisseurs
d'accès dans ce pays (Local Internet Registries), classés
par taille (Extra large, Large, Medium, Small, Extra small).
Les registres régionaux fournissent en général la liste de leurs membres (registres Internet locaux : essentiellement FAI et opérateurs de backbones) :
Pour le RIPE, il faut cliquer sur un pays pour avoir la liste des FAI
qui offrent un service dans ce pays. La liste contient également
des pays hors de la zone RIPE, mais où des opérateurs
européens proposent leurs services (essentiellement des
opérateurs satellites).
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L'article "A Brief History of the Internet" de l'ISOC présente
l'évolution de la normalisation d'Internet au fil des ans :
http://www.isoc.org/graphics/timeline.gif
On y trouve les organismes de normalisation successifs, militaires (en
violet) et civils (en bleu et rouge). Les principaux organismes actuels
sont l'IAB (Internet Architecture Board), l'IETF (Internet Engineering
Task Force), l'IRTF (Internet Research Task Force) et le W3C (World Wide
Web Consortium).
Les normes de l'Internet sont appelées RFC (Request For
Comments).
On peut obtenir l'index complet des RFC sur le site officiel "RFC
Editor", classés du plus récent au plus ancien :
http://www.rfc-editor.org/rfc-index2.html
Quel est le dernier RFC en date ?
On peut utiliser le moteur de recherche du "RFC Editor" (recherche sur
le numéro, le titre, l'auteur ou les mots-clés du RFC)
:
http://www.rfc-editor.org/rfcsearch.html
Cliquer sur "Show Abstract:" pour visualiser les résumés
des RFC trouvés.
Cliquer sur le numéro d'un RFC pour le visualiser.
Voici la liste des standards Internet officiels sur le site du "RFC
Editor", classés par statut :
http://www.rfc-editor.org/rfcxx00.html
Pour savoir si un RFC est "obsoleted", consulter à nouveau le
moteur de recherche du "RFC Editor" et chercher le RFC correspondant
(colonne "More Info").
Le site "RFC-Editeur.org" propose des traductions françaises de
quelques RFC de base :
http://abcdrfc.free.fr/
Il cherche par ailleurs des volontaires pour allonger la liste...
L'excellent site "RFC Sourcebook" de la société "Network
Sorcery" est un guide hypertexte en ligne sur les standards IETF, simple
d'utilisation, complet et régulièrement mis à jour
:
http://www.networksorcery.com/enp/
Cliquer sur "Protocols" à gauche, puis sélectionner un
protocole (classement alphabétique) et observer la structure des
messages, la signification des différents champs, les valeurs
possibles pour chacun, ainsi que les RFC concernés.
Ce site contient aussi les descriptions synthétiques des formats
de données normalisés par l'IETF (cliquer sur "Data
Encapsulations" à gauche).
Également disponibles : un glossaire avec liens hypertextes vers
les RFC et les groupes de travail IETF concernés, ainsi qu'une
vaste bibliographie sur les technologies Internet (cliquer sur "Glossary"
et "Books").
Les groupes de travail de l'IETF sont classés dans un certain
nombre d'aires (area) : Applications, General, Internet, Operations and
Management, Routing, Security, Transport. La liste des groupes de travail
actifs est disponible sur le site de l'IETF, classés par aire
:
http://www.ietf.org/html.charters/wg-dir.html
Cliquer sur un groupe de travail permet d'en obtenir la charte :
personnes responsables, listes de diffusion, description, planning, liste
des documents produits.
La base de données des Internet-Drafts (ou I-Ds) est accessible
sur le site de l'IETF :
https://datatracker.ietf.org/public/idindex.cgi
Cliquer sur le lien "Active I-Ds (sorted by submission date)" pour
obtenir la liste des Internet-Drafts en ordre chronologique (les plus
récents sont en bas de page).
Le lien "I-D Search" permet de rechercher un Internet-Draft à
partir de différents critères (nom du fichier, de
l'auteur...). Chercher par exemple les I-Ds traitant d'IPv6 et observer
leurs statuts (actifs, expirés ou transformés en
RFC).
Les technologies Web sont normalisées par le World Wide Web
Consortium (W3C). La liste de leurs documents est ici
:
http://www.w3.org/TR/
Voici un intéressant synoptique présentant les technologies
Web en cours de développement, comparées à celles du
Web initial à gauche :
http://www.w3.org/2003/01/Consortium
Un schéma plus complet des technologies normalisées par le
W3C est également disponible :
http://www.w3.org/2004/10/RecsFigure.png
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Quelques cartes historiques dans l'Atlas des Cyberespaces de
Cyber-Geography Research : ARPANET, NSFNET, MILNET...
http://www.cybergeography.org/atlas/historical.html
D'autres encore sur le site Peacock Maps qui vend des posters d'Internet
: http://www.peacockmaps.com/nethistory1/historynet1.html
Une chronologie de l'Internet par Robert H'obbes' Zakon :
http://www.zakon.org/robert/internet/timeline/#Growth
Observer la croissance en nombre de stations, de domaines, de
réseaux, de pays connectés, de serveurs Web, de forums de
discussion, et même d'incidents de sécurité !
Le site Whoisd présente la liste des 100 plus anciens noms de
domaine de suffixe .COM encore enregistrés (en 2003) :
http://www.jottings.com/100-oldest-dot-com-domains.htm
On y trouve essentiellement les grandes sociétés
informatiques de l'époque.
Les plus anciens datent de 1985. Signalons que le premier RFC
standardisant le DNS date de novembre 1983, et sa mise en œuvre de
1984. Les noms de domaine n'étaient pas encore utilisés
pour le Web, qui fut créé en 1990.
Quant au .FR, il est apparu en septembre 1986. Il était alors
géré par l'INRIA (sous le nom NIC-France), jusqu'à
ce que l'AFNIC prenne le relais en janvier 1998.
En ces temps reculés, il était encore possible
d'extraire la liste exhaustive des noms de domaine enregistrés en
FR. Une FAQ consacrée aux "Réseaux en France",
publiée sur le groupe de news "Soc.Culture.French" en novembre
1993, recensait ainsi 478 noms :
http://www.faqs.org/faqs/culture-french-faq/networking/part1/section-12.html
On y trouve essentiellement des organismes d'enseignement
supérieur ou de recherche, et des sociétés du
secteur technologique.
France Télécom utilisait le nom "france-telecom.fr" avec un
tiret, le nom Wanadoo n'avait pas encore été
inventé, et Free était un acronyme...
La même FAQ liste les opérateurs qui offraient des
services Internet en France à l'époque :
http://www.faqs.org/faqs/culture-french-faq/networking/part1/section-11.html
Ils se comptent presque sur les doigts d'une main...
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Vous pouvez tenter le QCM sur l'architecture TCP/IP proposé par
le site FrameIP (tutoriaux et actualité sur les technologies IP)
:
http://www.frameip.com/qcm/
Choisir le nombre de questions et le niveau souhaité ("Expert"
donc).
Les corrigés des réponses incorrectes sont envoyées
par mail à l'adresse fournie.
Les questions sont choisies aléatoirement parmi un pool de
questions, il est donc possible de faire le test plusieurs fois.
Les meilleurs scores sont diffusés dans la newsletter mensuelle de
FrameIP. Bonne chance !
Uncle Fano (alias Stéphane Pinard), formateur aux
certifications Microsoft, propose un ensemble de questions sur TCP/IP
classées par thème :
http://fanocayoo.free.fr/quest_ip.htm
Cliquer sur un thème pour visualiser la liste des questions
associées. Cliquer sur une question pour obtenir la réponse
dans une fenêtre pop-up.
Le même site propose des exercices sur TCP/IP, "du plus simple au
plus atroce !!!" :
http://fanocayoo.free.fr/exo_ip.htm
La difficulté de chaque exercice est précisée. Les
corrigés ne sont pas disponibles actuellement.
Vous pouvez également essayer les 2 mots croisés
Réseau ci-dessous, proposés par "RAD University" (en
Anglais) :
http://www.raduniversity.com/networks/1997/crosswd/crosswd.htm
http://www.raduniversity.com/networks/1999/crossword/crossword.html
Un bouton permet d'afficher la solution complète, mais à
utiliser seulement en dernier recours... Good luck!
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Contact : Patrick
Maigron Dernière mise à jour : 2005-12-25 |
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